Les atouts majeurs du statut SAS pour les entrepreneurs

La SAS se distingue avant tout par la latitude qu’elle offre aux associés dans la rédaction des statuts : répartition des pouvoirs, modalités de décision, modalités d’entrée ou de sortie d’actionnaires, types d’actions, tout peut être organisé selon leurs besoins. Il n’y a aucun capital social minimum imposé (même 1 € symbolique suffit) et aucune limite maximale d’associés. Ce cadre très adaptable permet de structurer la gouvernance sur mesure et facilite la croissance future, notamment en simplifiant l’entrée de nouveaux investisseurs.

Le président de la SAS relève du régime général de la Sécurité sociale, en tant qu’assimilé‑salarié, ce qui lui confère une couverture santé, retraite et familiale comparable à celle des salariés, tout en restant exclu du régime des indépendants. Cette protection, bien que plus onéreuse en cotisations, est souvent jugée plus avantageuse. De plus, les dividendes versés aux associés ne sont pas assujettis aux cotisations sociales, ce qui offre une solution fiscale complémentaire à leur rémunération.

Par défaut, la SAS est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS), avec un taux réduit à 15 % jusqu’à 42 500 € de bénéfices sous conditions. Sous certaines conditions (taille, ancienneté, nature des associés), il est possible d’opter pour l’impôt sur le revenu (IR) pendant cinq exercices, offrant une transparence fiscale potentiellement avantageuse pour les associés.